AMADOU BA PRESIDE UN CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR LES AVANCEES DES FEMMES / VERS LE PASSAGE DE LA PUISSANCE PATERNELLE A L’AUTORITE PARENTALE

En prélude à la journée du 8 Mars, Amadou Ba, le Premier ministre du Sénégal a présidé cet après-midi à la primature, le premier conseil interministériel consacré aux avancées notées sur les femmes depuis 2012. C’était en présence de Dr Marie Khemess Ndiaye Ngom, ministre de la Santé et de l’Action sociale et de Dr Fatou Diane Gueye, ministre de la Femme et de la Famille où le Premier ministre en a profité pour dévoiler un certain nombre de décisions prises pour la gente féminine.

Au sortir de la rencontre, le Premier Ministre Amadou Ba a listé l’inscription du conseil interministériel en date du 1er mars consacré aux conditions des femmes dans l’agenda, la mise sur pied d’un comité technique regroupant les départements concernés sorte de baromètre d’évaluation, le besoin de réorganisation des femmes et enfin, la création d’un conseil national des femmes à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays.

Auparavant, Dr Fatou Diane Gueye, ministre de la Femme et de la Famille a fait le point sur les différents acquis. Au plan législatif, elle a évoqué de la loi sur la parité, celle criminalisant le viol et la pédophilie. Idem de la loi qui interdit le licenciement de femmes en grossesse. Il en est de même pour la loi sur l’équité avec l’institution de cellules genres dans divers services de l’État. Au plan réglementaire, le ministre a fait état de l’instauration des quotas dans la distribution de matériel agricole et de semences. Alors que sur le plan des acquis, 80% des financements de la Der sont affectés aux femmes. Le Fongib et le Fonsis ont également accordé des financements aux femmes.

Dans l’armée nationale, une femme est promue générale.  Au niveau du commandement territorial, 30 femmes gouverneurs, préfets et adjointes aux gouverneurs ont été dénombrés.  Enfin, Dr Fatou Diane Gueye a indiqué que les défis à venir portent sur le passage d’une puissance paternelle à l’autorité parentale. C’est le cas aussi pour la recherche de paternité. Des dispositions selon elle qui n’existent pas dans le code de la famille.

Ibrahima DIOP