Mythe absolu, considéré comme une force révolutionnaire ayant transformé le jeu et couronné de tous les succès, Franz Beckenbauer, souvent surnommé l’Empereur et le «Kaiser » s’est éteint à l’âge de 78 ans. Victime d’un infarctus oculaire qui lui avait fait perdre la vue de l’œil droit, il y a un an, le double ballon d’Or, également affaibli par deux opérations du cœur, a finalement rejoint Pélé, Diégo Maradona, Just Fontaine ou encore Boby Charlton au panthéon des légendes de ce sport. Retour sur la carrière de ce fils de Postier né en 1945 et devenu la lumière du football allemand.
Oh quelle triste nouvelle Kaizer Frank la première incarnation du libéro libéré. Ce libéro qui ne s’alignait pas sur les autres défenseurs. Défenseur technique fin intelligent et meneur de jeu depuis son poste. Il a formé avec Maier le gardien Vogts Breitner et Schwarzenberg ce qui se faisait de mieux en matière de défense, aidé en cela, par Helmut Schon le coach légendaire. Mis à part Vogts ils ont fait le Bayern qui formait l’ossature de ce grand club avec Muller et Hoenes. La légende premier défenseur à être Ballon d’Or a fortement influé le football mondial marqué par la saine rivalité avec sa Majesté Johann Cruyff car dans les années 70 l’épicentre du football s’était déplacé du Brésil vers l’Allemagne et les Pays Bas. Lors d’un célèbre match de gala de l’UNICEF réunissant les stars de l’époque le port du brassard s’était posé entre Beckenbauer et Johan Cruyff. Pour couper la poire en deux, il a fallu être ingénieux en confiant le brassard de capitaine à Franz Beckenbauer une mi-temps et à Johan Cruyff la seconde. Une manière subtile de trancher entre deux stars planétaires au sommet de leur art.
Enfin, l’autre rivalité vécue concernait les deux meilleures équipes allemandes le Bayern et Moenchenglabach des Vogts Stiliekie, Danner, Schaeffer, Kinklamer, Simonsen,, Bonhof, Heynckes, Klef, Wittkamp, et Gunther Netzer, considéré à l’ époque par certains comme le meilleur footballeur allemand. De cette rivalité sportive, Beckenbauer est sorti vainqueur reléguant le virtuose Netzer à un rang de remplaçant au sein de la National Manschafft. Helmut Schoen en tranchant de la sorte pouvait également sur Flohe, Culmann, Grabowski, Overath et autres Helzonbein.,
Iba DIOP