SENEGAL / PRESIDENTIELLE – LES CAUSES D’UN REPORT

Le scrutin présidentiel prévu pour le 25 février prochain n’aura pas lieu à cette date. Dans son discours à la nation tenu ce samedi 3 février, le président de la République Macky Sall a en effet annoncé le report sin die de l’élection Présidentielle. Il a aussi saisi l’opportunité pour réaffirmer son intention de quitter le pouvoir après la désignation de son successeur à la tête du pays.

Pour le président de la République, cette prise de décisions de résulte de sa volonté en tant que maître d’ œuvre et organisateur de l’élection Présidentielle, d’instaurer Les conditions favorables pour la tenue d scrutin libre, transparent et inclusif.

Faudrait-il ainsi selon lui ,vider ce dossier d’enquête parlementaire introduit à l’assemblée nationale par le groupe libéral démocratie et changement qui a voulu attraire à la barre de l’hémicycle 2 juges du conseil constitutionnel pour des faits de corruption ayant occasionnée le rejet de la candidature du leader du PDS Karim Wade. Un autre accueil a été aussi soulevé par le chef de l’État et relatif à la bi nationalité évoquée d’ un autre candidat à la présidentielle admis parmi les 20 qui devraient dernièrement compétir.

Il est ainsi établi que cette situation met en conflit l’institution parlementaire et l’institution juridique suprême qu’est le Conseil constitutionnel. Même si par ailleurs il a été évoqué l’implication du candidat Amadou Ba de la majorité présidentielle dans cette affaire.

Il est ainsi un préalable à élucider nécessairement avant la tenue du scrutin présidentiel d’où, selon le président de la République, le Sénégal se prémunir et éviter des périodes houleuses et de contestations avant et après les élections. La décision est ainsi prise par le président de la République qui a pris le soin d’inviter tous les acteurs politiques sans exclusive du pays, les membres de la  société civile et toutes les autres forces vives autour d’une table pour un dialogue fécond devant aboutir à des accords communs qui vont installer le pays dans une instabilité durable.

Mohamed Al Amine THIOUNE